Longtemps réservé à des initiés, le « Private Equity » est aujourd’hui ouvert aux particuliers. Ce placement apparaît comme un investissement alternatif susceptible de doper la performance d’un portefeuille. Il s’agit d’ailleurs d’une solution crédible pour juguler l’inflation. Non exempt de risques, l’investissement dans des PME et des ETI non cotés offre cependant l’avantage d’être décorrélés des fluctuations des marchés financiers. En souscrivant des parts de FCPR (fonds commun de placement à risque) il est désormais possible d’accéder à l’investissement en « Private Equity » au sein d’un contrat d’assurance vie.
Littéralement, « Private Equity » se traduit par « Capital-investissement ». Plus précisément, cette classe d’actifs correspond à des actions de sociétés ne faisant pas l’objet d’une cotation sur les marchés financiers. Il s’agit principalement de PME ou d’ETI. Différentes catégories d’investissement en « Private Equity » doivent être distinguées :
Un particulier peut investir en direct dans le « Private Equity ». L’expression « business angel » désigne ainsi une personne physique qui prend une participation en capital dans une société avec de fortes perspectives de rendement. Cette démarche nécessite toutefois d’être en mesure de mobiliser des sommes considérables, ce qui a longtemps valu au « Private Equity » la réputation d’être réservé aux seules personnes fortunées ou aux investisseurs institutionnels. Mais depuis un peu plus d’une dizaine d’années de nombreuses solutions permettent aux épargnants d’investir dans le non coté. Même pour ceux qui ne disposent que de sommes modestes à épargner, le « Private Equity » est devenu plus accessible notamment par le biais de fonds dédiés ou par l’intermédiaire d’un contrat d’assurance vie.
Il est possible d’investir dans le « Private Equity » par l’intermédiaire de fonds labélisés FCPR, FCPI ou FIP. Ces fonds s’adressent tout autant à des investisseurs institutionnels qu’à des particuliers qui pourront les souscrire à partir de quelques centaines d’euros. FCPR, FCPI, FIP sont des supports d’épargne soumis à un agrément de l’autorité des marchés financiers (AMF) avant commercialisation. Alors qu’ils ont en commun d’investir dans des sociétés non cotées en bourse, FCPR, FCPI et FIP adoptent cependant des stratégies d’investissements différentes :
Les FCPI et les FIP ne sont en réalité que des catégories particulières de FCPR :
Dans le cadre de la réduction d’impôt IR-PME, dite « Madelin », la souscription de parts de FIP ou de FICP ouvre droit à une réduction de 18 % du montant investi dans la limite de 12 000 € pour une personne seule ou 24 000 € pour un couple. Par ailleurs, les plus values extériorisées par ces FCPR sont totalement exonérées d’IR (taux à 12,8 %) et ne sont soumises qu’aux prélèvements sociaux (17,2 %).
La Loi du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, puis la Loi Pacte de 2019, ont permis de faciliter la création de fonds d’investissements dédiés au « Private Equity ». Ces fonds sont désormais accessibles au sein d’un contrat d’assurance vie qui peut être investi à hauteur de 50 % dans le non coté. Cet accès au « Private Equity » via l’assurance vie est une nouvelle opportunité de diversification pour le titulaire d’un contrat.
Lors des 10 dernières années, le marché du « Private Equity » a affiché une croissance soutenue. Selon une étude publiée en 2021 par « France Invest »*, l’hexagone se classe au troisième rang des pays ayant enregistré les plus importantes levées de fonds. En 2021 ce sont 24,5 milliards qui ont été investis dans le secteur du non-côté. Cette tendance doit être rapprochée d’une désaffection progressive des entreprises pour la bourse. En 20 ans, le nombre d’entreprises cotées à en effet été divisé par 2 (source : Les Échos).
*France Invest association des investisseurs pour la croissance
Les raisons de ce succès du « Private Equity » relèvent de 3 points essentiels :
Le « Private Equity » n’est pas sans risque de perte en capital. Toutefois, aborder ce placement par l’intermédiaire d’un fonds labélisé permet de diluer ce risque en répartissant les sommes investies sur de nombreuses PME et ETI. Selon l’association « France Invest », le taux de rentabilité interne du « private Equity » depuis 10 ans s’élève à 11,3 % alors que sur la même période de référence le CAC40 a progressé de 7,1 %. Cet objectif de rentabilité doit toutefois être envisagé dans une perspective de placement à long terme, supérieur à 5 ans.
Il faut cependant être conscient que le rapport risque/rendement varie considérablement en fonction du type d'investissement choisi. Le « Private Equity » peut s’avérer risqué si les sociétés financées ne tiennent pas leur promesse. La valorisation des titres non cotés détenus par un fonds peut en effet baisser avant leur cession à un autre investisseur. Le capital investi n’est pas garanti. Il convient donc de déterminer au préalable quelle forme d'investissement est la plus appropriée à vos besoins. Le « Private Equity » s’adresse à une clientèle avertie disposant de ressources pouvant être investies sur le long terme dans le cadre d’une stratégie globale de diversification patrimoniale.
En effet, le Private Equity expose à différents risques à savoir :
- Le risque de liquidité
- Le risque de perte en capital
- Le risque de performance
- Le risque lié aux cycles économiques
Vous souhaitez diversifier votre patrimoine financier en investissant dans des sociétés non cotées. Les conseillers de Pierre & Placements sont à votre disposition pour vous présenter toute une sélection de FCPR pour investir dans le « Private Equity ».