Placer une somme d’argent revient à faire un compromis et une concession. Un compromis, car cela suppose que l’on recherche un rendement pour son capital qui sera inversement proportionnel au niveau de risque auquel l’on est prêt à l’exposer. Il faut donc arbitrer un dosage entre ce risque et ce rendement. Une concession, car l’on renonce à une disponibilité immédiate des fonds que l’on souhaite investir. La nécessité de concilier ces trois paramètres suffit à mettre en lumière la difficulté de l’exercice. D’autres constituants du profil de l’épargnant, son âge, sa situation fiscale, sa situation matrimoniale, viennent parfois perturber sa décision. Mais la prise en compte de ces seules aspérités ne saurait être aujourd’hui l’unique base de construction d’une stratégie patrimoniale. En effet, la dépentification des courbes de taux d’intérêt et l’inexistence désormais avérée du risque « zéro » ont depuis quelques années redéfinit le paradigme de l’épargne.
Définir ses objectifs, affiner son projet de placement
Placer une somme d’argent ne s’improvise pas. Une réflexion préalable doit être menée afin de définir les contours du réceptacle le plus adapté à la valorisation de son épargne. Cette démarche introspective a pour finalité de vous apprendre quel est votre profil d’épargnant. Quelle est mon appétence au risque ? Vais-je privilégier le rendement à la sécurisation de mon capital ? Quel degré d’indisponibilité de mes fonds suis-je prêt à concéder ? Il vous est peut-être possible de répondre instantanément à ces questions tant elles relèvent de la connaissance de soi. Encore faut il, pour les rendre cohérents, que vous puissiez calibrer vos désidératas en fonction de votre environnement économique, fiscal et juridique. Prendre conseil pour résoudre cette équation ne sera pas superflu. Quant au choix du bon interlocuteur, une nouvelle réflexion s’impose.
Vers qui se tourner pour prendre conseil ?
Les banques ont depuis longtemps segmenté leur clientèle. Peut-être à votre insu, la vôtre vous a attribué une note qui détermine le niveau de qualité de service qu’elle vous offre. Partant de là, votre interlocuteur sera un conseiller plutôt généraliste ou un gestionnaire de patrimoine spécialiste des marchés financiers, capable d’appréhender toutes les problématiques fiscales et juridiques. Mais quel que soit votre profil, une banque ne saura vous orienter vers un panel étendu de produits financiers. Car elle a d’abord vocation à promouvoir ses propres produits et à restreindre son offre aux exigences de ses problématiques bilancielles. Cette tendance est d’autant plus marquée depuis le renforcement des contraintes auxquelles sont soumis les établissements bancaires en matière de ratios prudentiels. Par ailleurs, même si elle est parfois en mesure de promouvoir d’autres placements que ceux dont elle assure la gestion, une banque aura souvent une marge d’intermédiation supérieure à celle d’autres acteurs spécialistes de l’épargne. Ceux-ci, cabinets de gestion de patrimoine, seront à même de vous prodiguer des conseils personnalisés et en toute indépendance par rapport aux gestionnaires de fonds, banques, compagnies d’assurances ou immobilières et leurs filiales spécialisées, dont ils ne sont que les promoteurs.
Un spécialiste de la gestion de patrimoine est un expert pluridisciplinaire
Un gestionnaire de patrimoine est un spécialiste de l’investissement sous toutes ses formes : épargne financière, non-financière, immobilier. Il bénéficie en outre d’une solide expertise dans le domaine de la défiscalisation. À l’appui de ces compétences, il sera en mesure de vous proposer une solution sur-mesure, adaptée à votre situation patrimoniale. Son approche ne sera pas purement « produit » mais bien au contraire davantage axée sur vos besoins et les opportunités auxquelles vous pourriez prétendre. Parce que les incertitudes du contexte économique mouvant que nous connaissons aujourd’hui rendent plus difficile la recherche d’une situation de rente, un spécialiste de la gestion de patrimoine ne se focalisera pas uniquement sur le rendement d’un placement, mais cherchera à optimiser sa fiscalité et son environnement juridique. Force de proposition, il vous proposera surtout de diversifier votre placement afin d’en optimiser le rendement et la sécurité.
Il n’existe pas qu’une seule vérité : le principe de la diversification
Placer une somme d’argent nécessite d’adopter une stratégie d’investissement. En fonction des critères que j’ai défini, rendement, risque, disponibilité, quels objectifs vais-je me fixer ? Par quels moyens vais-je atteindre ces objectifs ? Or, il existe une très grande variété de placements et plusieurs peuvent sembler conformes à ce que vous recherchez. Résonne alors en écho à vos oreilles l’adage selon lequel mieux vaut ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. L’orthodoxie, financière, si elle répond à de multiples préceptes, peut se résumer à cet unique aphorisme. Il n’existe pas en effet en matière de placements financiers et immobiliers, une seule vérité. La diversification de vos avoirs est non seulement la garantie de maximiser la sécurisation de votre capital, mais également d’obtenir une meilleure rentabilité. Seule une distribution par classes d’actifs : Fonds Obligataires, Actions, Scpi, Immobilier classique ; et par zone géographique : Europe, USA, Asie ; pourra vous permettre d’optimiser votre placement.
L'équipe de Pierre & Placements, avec une expertise de plus de 15 ans, saura vous guider dans vos choix, n'hésitez pas à contacter un de nos conseillers.